Parabole du riche et de Lazare. 22e semaine après la Pentecôte.

Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Je voudrais attirer votre attention sur deux points de l’évangile de ce jour. Premièrement, sur les paroles de conclusion du Sauveur : si nous n’avons pas été capables d’écouter Moïse et les prophètes, c'est-à-dire la quantité de témoins qui depuis le commencement des temps ont parlé de Dieu et de Sa vérité, alors même un Ressuscité ne vous convaincra pas… Lire la suite

Une confession qui conduit l’homme intérieur à l’humilité. Feature

Tournant mes regards attentivement sur moi-même et examinant les dispositions de ma conscience, j'ai vérifié par expérience que je n'aime pas Dieu, que je n'aime pas mes semblables, que je n'ai pas de foi, et que je suis plein d'orgueil et de cupidité. Tout cela, je le trouve réellement en moi-même, à la suite d'un examen détaillé de mes sentiments et de ma conscience. Ainsi :  Lire la suite

La parabole du Semeur. 21e semaine après la Pentecôte.

Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Dans l’Evangile de ce jour, le Christ parle deux fois de l’écoute : „celui qui a des oreilles, qu’il entende” et „prenez garde à la façon dont vous entendez” – c'est-à-dire faites attention, remettez en cause la manière dont vous entendez la parole divine. Lire la suite

Sur quelle pierre le Christ a-t-il fondé Son Eglise, ou exégèse des pères de l’Eglise sur Matthieu 16:18

En vérité, je te le dis : Tu est Pierre,et sur cette pierre je bâtirai mon Église,et les portes de l'enfer ne l'emporteront pas sur elle.(Matthieu 16:18) L'orthodoxe résidant dans l'Occident post-chrétien[1] est souvent amené à débattre avec les catholiques la question du pape et du rôle de l'apôtre Pierre dans l'Église. Les catholiques ont généralement le réflexe de citer Mt 16, 18, verset sur lequel s'appuyerait la théorie de la primauté pontificale. Mais l'Évangile parle-t-il vraiment d'une place particulière et d'un rôle particulier de l'apôtre Pierre au sein du collège apostolique dans un sens « papiste » ? La tradition exégétique patristique donne une réponse claire à ces questions. Lire la suite

Dimanche du fils de la veuve Naïn. 20e semaine après la Pentecôte.

Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. A travers les miracles du Christ, nous découvrons la relation riche et étonnante de Dieu avec notre terre et avec nous, les hommes. D’un côté, sa compassion – non seulement sa capacité d’aimer et d’avoir pitié de l’extérieur mais de souffrir avec nous, plus profondément que nous (car Il est d’une profondeur abyssale) de supporter la souffrance, le malheur et parfois l’horreur de notre vie terrestre. Lire la suite

L’Archevêque Marc (Arendt): «Nous, chrétiens, ne sommes pas de ce monde. Et nous ne devons pas nous y conformer» Feature

Une seule obligation – être un chrétien orthdoxe – Monseigneur, vous êtes président de la commission interconciliaire chargée des questions de droit canon. Aujourd’hui chacun aime parler de ses droits, mais on oublie ses obligations. Quelles sont les plus importantes pour nous ? – Il n’y a qu’une seule obligation : être un chrétien orthodoxe. Chaque jour, et non pas seulement le samedi et le dimanche. A toute heure. Témoigner de sa foi partout durant toute sa vie. Lire la suite

De l’amour chrétien. 19e dimanche après la Pentecôte.

Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Dans l’Evangile d’aujourd’hui, le Christ parle de l’amour chrétien non pas en paroles générales mais de façon concrète, simple et accessible. L’amour est chrétien, divin lorsque l’être humain en aimant, s’oublie lui-même. S’oublier soi-même jusqu’au bout est donné aux saints, mais aimer sans chercher de récompense, sans demander ni exiger d’amour en échange de l’amour, sans extorquer de reconnaissance en retour est le début de l’amour chrétien. Il s’épanouit dans l’amour du Christ, lorsque le libre don de l’amour est fait non pas seulement à ceux qui nous sont chers (ce qui est à la portée de tous) mais aux mal aimés, à ceux qui nous haïssent, qui nous considèrent comme leurs ennemis, qui nous sont étrangers. Lire la suite

Après le Chant des Chérubins. 3e partie

8) La matière du sacrement Nous communions au Corps du Christ. L’Écriture emploie le terme « corps du Christ » à propos de trois réalités : le corps né de Marie et élevé à la droite du Père après la Passion ; le pain eucharistique ; l’assemblée des fidèles. Pour autant qu’on puisse en juger, il ne s’agit pas d’une liste de synonymes, mais de l’expression d’une dynamique : en absorbant le pain eucharistique, les hommes deviennent Église afin d’avoir part à la victoire du Christ sur la mort. Lire la suite