Tant que nous sommes sur cette terre, nous sommes libres de nos décisions. Dieu attend humblement ce que nous allons décider. Pourtant, un jour viendra où il faudra faire un choix définitif. Parmi ceux qui entouraient le Christ durant Sa vie terrestre, beaucoup durent faire ce choix la veille de Sa passion. Chacun du décider s’il était avec le Christ ou avec ses adversaires. Nous vous proposons, dans cet ensemble d’articles, de voir quelle a été le choix de certains d’entre eux et comment ils y sont venus. Read more...
«Peine comme si tu étais immortel et vis comme si tu étais prêt à mourir» Saint Porphyre le Kavsocalybite (dans le monde, Evangelos Bairaktaris, 1906-1991) – était un moine prêtre, un grand ascète qui depuis l’enfance s’était engagé pour la gloire de Dieu et avait acquis une multitude de dons du Saint Esprit : le don de la ferveur dans la prière, de clairvoyance, du discernement spirituel. Read more...
Saint Ignace (Briantchaninov) (1807-1867) Ecrit pour le laïc pieux ayant le désir de mener dans le monde une vie attentive. L’âme de tous les exercices spirituels est l’attention. Sans l’attention, ces exercices sont stériles et morts. Celui qui désire être sauvé doit se mettre dans une attitude qui lui permette de garder l’attention vers soi non seulement dans la solitude mais également dans la distraction provoquée parfois par les circonstances. Que le poids de la crainte de Dieu surpasse toutes les autres impressions dans son âme : alors il lui sera facile de garder l’attention à soi que ce soit dans la solitude de sa chambre comme au milieu du bruit du monde. Read more...
Tournant mes regards attentivement sur moi-même et examinant les dispositions de ma conscience, j'ai vérifié par expérience que je n'aime pas Dieu, que je n'aime pas mes semblables, que je n'ai pas de foi, et que je suis plein d'orgueil et de cupidité. Tout cela, je le trouve réellement en moi-même, à la suite d'un examen détaillé de mes sentiments et de ma conscience. Ainsi : Read more...
Une seule obligation – être un chrétien orthdoxe – Monseigneur, vous êtes président de la commission interconciliaire chargée des questions de droit canon. Aujourd’hui chacun aime parler de ses droits, mais on oublie ses obligations. Quelles sont les plus importantes pour nous ? – Il n’y a qu’une seule obligation : être un chrétien orthodoxe. Chaque jour, et non pas seulement le samedi et le dimanche. A toute heure. Témoigner de sa foi partout durant toute sa vie. Read more...
A la fin du repas de la Pâque, Jésus dit avec tristesse : «en vérité Je vous le dis, l’un de vous Me trahira» (Mt 26,21). Les disciples se troublèrent. Ils L’aimaient sincèrement, mais chacun, intuitivement, comprenait que de l’amour à la trahison, il n’y a qu’un pas, et que ce pas peut être franchi sans même qu’on le remarque… «N’est-ce pas moi, Seigneur? N’est-ce pas moi?» — demandèrent Philippe, Jean, Mathieu... «N’est-ce pas moi?» — demanda Judas. Il semble qu’un seul des apôtres ne posa pas cette question : Simon, qui pour la fermeté de sa foi avait reçu du Seigneur le deuxième nom de Cephas (pierre, en araméen), ou, en grec, Petros (πέτρος «pierre, rocher»). Pierre était certain de ne pas trahir le Maître. Lorsque Jésus prévint les disciples qu’ils allaient tous douter de Lui cette nuit, Pierre s’écria : «Moi, je ne douterai jamais!» A son grand étonnement, il entendit cette réponse : Je te le dis en vérité, cette nuit même, avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. (Mt 26, 33-34). Read more...
Tout au long de l’Evangile, l’apôtre Jean ne se distingue en rien des autres apôtres du Christ. Comme les autres, il pêche des poissons, comme les autres, il pose au Maître des questions, parfois naïves ; avec les autres il s’émerveille de Ses miracles. Il est vrai qu’à partir d’un certain moment, il fait partie du petit groupe des apôtres que Jésus prenait toujours avec lui : dans la maison du centurion de Capharnaüm, dans la synagogue de Jaïre, où le Sauveur allait ressusciter une petite fille morte ; sur le mont Thabor où Il apparut transfiguré dans sa gloire pour renforcer la foi de ses apôtres à la veille de sa passion… Mais dans ces situations, il y avait aussi Pierre et Jacques. Read more...
Il y a deux Hérode dans l’Evangile. L’un, Hérode le Grand, gouverna la Judée à peu près de l’an 37 à l’an 4 avant notre ère. (Au VIe siècle, un moine romain, Dionysios, le Jeune fit une erreur de calcule de la date de la Nativité du Christ : il omit de faire des corrections astronomiques indispensables. Aujourd’hui la majorité des biblistes estiment que le Christ est né 5 ou 6 ans avant « notre ère », donc pendant le règne d’Hérode le Grand.) C’est lui qui envoya à Bethléem et ses environs des soldats pour tuer les petits garçons âgés de deux ans et moins. Il voulait s’assurer que le Roi des Juifs nouveau né, Jésus Christ, ne prendrait pas le pouvoir dans son pays. Hérode voulait le transmettre à son héritier. Read more...
Les Evangélistes ont des récits divergents sur la femme qui oignit Jésus d’une myrrhe précieuse, mais le sens reste le même. D’après le témoignage de Jean, six jours avant la pâque, le Seigneur se rendit à Béthanie (village situé à trois kilomètres de Jérusalem) où il partagea un repas avec les maîtres de la maison. Selon toute apparence, il s’agit de la maison de Lazare, que Jésus avait ressuscité quelques jours plus tôt. Marthe, l’une des sœurs de Lazare, s’occupait des invités, et l’autre, Marie, ayant pris une livre d'un parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus, et elle lui essuya les pieds avec ses cheveux; et la maison fut remplie de l'odeur du parfum (Jn 12, 3). Ce parfum très précieux était utilisé à des occasions particulièrement solennelles. On en oignait les rois et les prêtres. C’est pourquoi l’on peut comprendre la réaction de l’apôtre Judas, que l’acte de cette femme avait troublé : Pourquoi n'a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers, pour les donner aux pauvres? (Jn 12,5). Mais le Christ prit la défense de la femme, expliquant : «Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais Moi vous ne m’aurez pas toujours» (Jn 12,8). Il n’y a pas de générosité trop grande que l’homme puisse manifester envers Dieu. Read more...
Etrangement, très peu de passages dans l’Evangile mentionnent la Mère de Dieu. Si l’on exclut les premiers chapitres de Mathieu et de Luc, qui racontent la Nativité et l’enfance du Sauveur, la Mère de Dieu n’est mentionnée qu’à de rares occasions : les noces à Cana de Galilée et la délicate intervention de la Mère auprès Son Fils : ils n’ont plus de vin (Jn 2, 3), une fugace apparition dans l’une des synagogues de Capharnaüm et une tentative d’appeler Jésus à l’extérieur... Enfin, sa présence au pied de la Croix sur laquelle son Fils est condamné par une foule déchaînée. Read more...